Les symptômes insidieux de l’addiction
D’emblée, nous avons besoin de discuter des indices pernicieux qui signalent qu’une personne est aux prises avec une véritable addiction aux jeux vidéo. Tout comme l’alcoolisme ou la dépendance aux drogues, certaines personnes développent une dépendance insidieuse aux jeux vidéo. Cela se manifeste par une désire inébranlable de passer du temps devant un écran, une préoccupation constante pour le jeu, une incapacité à réduire ou contrôler le temps de jeu, et un sentiment de malaise ou de tension lorsqu’on ne joue pas.
Le poids de l’industrie vidéoludique et le manque de régulation
Le poids de l’industrie du jeu vidéo n’est un secret pour personne. Selon une étude de Newzoo, ce marché aurait pesé quelque 159,3 milliards de dollars en 2020. Malgré cette explosion économique, on constate un flagrant manque de régulation de cette industrie, qui contribue à l’effervescence de l’addiction aux jeux vidéo dans le monde. Notons que la situation commence à se redresser, mais de manière très timide et pas à la hauteur des enjeux.
Quels dispositifs pour aider les joueurs en détresse ?
Au vu de la gravité de la situation, il est urgent d’agir pour assister les joueurs en détresse. Nous, en tant que journalistes, rédacteurs SEO professionnels et citoyens responsables, nous déplorons l’insuffisance des dispositifs d’aide actuellement en place. Des centres spécialisés commencent à voir le jour pour aider les personnes souffrant de cette addiction. De même, des lignes d’écoute ont été mises en place pour orienter et soutenir les personnes concernées.
Dans un monde idéal, il faut que soient créées des structures d’aide spécifiques pour les addicts des jeux vidéo, et que le lobbying de l’industrie du jeu vidéo soit combattu de manière plus efficace par les gouvernements et les institutions de santé. Il faut également que la question de l’addiction aux jeux vidéo soit intégrée dans les programmes de prévention.
Selon une étude réalisée par l’OMS, environ 3% à 4% des personnes qui jouent aux jeux vidéo sont aux prises avec une addiction. Alors, face à la réalité de cette addiction, nous devons collectivement prendre conscience de ce problème et œuvrer pour des solutions durables. Dans un souci d’objectivité, il est crucial de rappeler que tous les joueurs de jeux vidéo ne sont pas addicts et que cette activité peut aussi avoir des effets bénéfiques.
Dernier point à souligner : l’addiction aux jeux vidéo est à présent reconnue comme une maladie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis juin 2018. C’est une avancée majeure, mais beaucoup reste à faire pour venir en aide aux personnes affectées par cette problématique.