Addiction 2.0 : esclaves de nos écrans
D’aucuns disent que nous sommes entrés sans se méfier dans l’ère du numérique comme on s’immerge doucement dans une piscine. De tous les côtés, nous sommes entourés d’écrans : smartphones, tablettes, ordinateurs, télévisions… La cyberdépendance n’a pas tardé à s’introduire sournoisement dans notre quotidien.
Rencontrons quelques “cyber-aliénés”, ces gens y compris nous qui se perdent dans la spirale infinie de la nouvelle technologie. Nous avons parlé à Clerence, 35 ans, une femme qui a commencé à affronter des problèmes d’insomnie en raison de l’utilisation excessive de son smartphone. Et Jonathan, un étudiant de 20 ans qui, pris dans l’étau du streaming de vidéos, a vu sa performance académique chuter.
La révélation de ces histoires n’est pas destinée à effrayer, mais à amener un changement. Il existe en effet des solutions de désintoxication digitale. Nous pourrions tous apprendre à modérer notre utilisation des écrans, par le biais d’outils tels que des applications de contrôle du temps ou en définissant des règles fermes pour notre usage personnel.
Vos objets de tous les jours, ces dealers discrets
Regardez autour de vous. Votre cafetière, votre cigarette de midi, même votre bouteille d’eau ; tous ces objets peuvent s’avérer être des déclencheurs d’addiction. Parfois, ce n’est pas le produit en lui-même qu’on consomme avec voracité, mais l’acte de consommation qui crée une addiction.
Dans notre société individualiste, l’addiction à la consommation s’est banalisée jusqu’à devenir une norme sociale. De la mode fast fashion aux produits technologiques de dernière génération, les occasions de succomber sont innombrables. Il est pourtant possible de résister à l’addiction matérielle. L’essentiel est de comprendre que la possession d’objets ne définit pas notre valeur, et que nous pouvons contrôler nos envies de consommation.
Enfin, il existe trois étapes pour se libérer de l’addiction matérielle. D’abord, reconnaître et accepter son état. Puis, chercher de l’aide et du soutien, auprès de proches ou de professionnels. Enfin, maintenir ces changements à long terme. C’est un processus qui demande du temps, mais la récompense est une vie plus libre et authentique.
Ce n’est qu’en se confrontant à ces réalités complexes que nous pourrons nous donner les moyens d’y faire face. L’addiction, sous ses multiples formes, nous guette tous à un moment ou à un autre. Mais armés de connaissances et de sensibilisation, nous sommes aussi tous capables d’y résister.