Les jeux vidéo innocentés : aucune nocivité sur la santé mentale
Une étude menée par l’université d’Oxford réfute les craintes d’un lien généralisé entre le temps de jeu et la dégradation de la santé mentale.
L’étude la plus vaste à ce jour
L’université d’Oxford a réalisé une étude sans précédent sur l’impact des jeux vidéo sur la santé mentale, en rassemblant 40 000 participants et en observant leurs habitudes de jeu durant six semaines. Les résultats, publiés le 27 juillet et relayés par The Guardian, montrent que le temps passé sur les jeux vidéo n’aurait pas d’impact sur le bien-être des joueurs.
Une méthodologie rigoureuse
Pour cette étude, les chercheurs ont travaillé en collaboration avec sept éditeurs différents, qui ont fourni directement leurs données sans consultation préalable. Ainsi, en analysant la manière de jouer des participants, l’étude a pu éviter de se baser sur leurs déclarations.
Avec 40 000 observations durant six semaines, nous avons réellement donné à l’augmentation et à la diminution de la pratique du jeu vidéo une chance équitable d’influer sur les états émotionnels dans le domaine du bien-être, et nous n’avons pas trouvé de preuve de cela. Nous avons au contraire vu des preuves de l’absence de lien dans de nombreux cas, indique Andy Przybylski, chercheur de l’Oxford Internet Institute.
Des exceptions à la règle
L’étude souligne toutefois que certaines situations spécifiques peuvent remettre en question ces conclusions. Par exemple, un joueur qui augmente son temps de jeu de dix heures par jour par rapport à sa consommation habituelle pourrait affecter son bien-être. De même pour les personnes qui se sentent obligées de jouer sans en éprouver l’envie.
Remise en question des mesures d’encadrement
Les chercheurs estiment que leurs résultats sont suffisamment solides pour réfuter les craintes d’un lien généralisé entre le temps de jeu et la dégradation de la santé mentale. Ces conclusions mettent à mal les décisions d’encadrement de la pratique du jeu vidéo prises par certains pays.
Il s’agit d’une étude fondamentale, précise Andy Przybylski. Et pourtant, même sans ces données, des pays adoptent des ordonnances, dans le cas du Japon, ou des lois, dans le cas de la Chine, qui interdisent ou limitent les jeux vidéo. En prenant les explications au pied de la lettre, ces mesures sont censées améliorer la santé mentale des jeunes. Il n’y a aucune preuve de leur efficacité.
Une étude antérieure avait déjà montré un impact positif
En novembre 2020, alors que la pandémie encourageait la pratique du jeu vidéo, une étude précédente dirigée par Andy Przybylski avait déjà montré un impact plutôt positif sur le bien-être mental des joueurs. Toutefois, cette étude était bien moins poussée que celle menée récemment.
Des interactions sociales renforcées
Les jeux vidéo permettent également de tisser des liens et d’échanger avec d’autres joueurs à travers le monde, ce qui peut favoriser l’amélioration des compétences sociales et lutter contre l’isolement. En période de pandémie, les jeux en ligne ont permis à de nombreuses personnes de maintenir un lien social malgré les restrictions imposées.
Le développement de compétences cognitives
De nombreuses études ont démontré que la pratique des jeux vidéo peut stimuler la mémoire, l’attention, la réactivité et la prise de décision. En effet, les joueurs sont souvent amenés à résoudre des problèmes complexes, à élaborer des stratégies et à prendre des décisions rapides, autant de compétences qui peuvent être transférables dans la vie réelle.
L’importance d’une pratique équilibrée
Il est important de rappeler que, malgré les bénéfices potentiels, la pratique des jeux vidéo doit rester équilibrée et ne pas empiéter sur les autres aspects de la vie quotidienne. Comme pour toute activité, il est essentiel de maintenir un équilibre sain entre les loisirs, le travail, les relations sociales et le bien-être personnel.
Une industrie en pleine croissance
L’industrie du jeu vidéo continue de croître et de se diversifier, avec des titres et des genres adaptés à tous les âges et centres d’intérêt. Cette évolution offre de nouvelles opportunités pour les joueurs de développer leurs compétences et de s’engager dans des expériences enrichissantes et stimulantes.
En somme, les conclusions de l’étude menée par l’université d’Oxford viennent appuyer les bienfaits potentiels des jeux vidéo sur la santé mentale, tout en invitant à une pratique modérée et équilibrée.
Des interactions sociales renforcées
Les jeux vidéo permettent également de tisser des liens et d’échanger avec d’autres joueurs à travers le monde, ce qui peut favoriser l’amélioration des compétences sociales et lutter contre l’isolement. En période de pandémie, les jeux en ligne ont permis à de nombreuses personnes de maintenir un lien social malgré les restrictions imposées.
Le développement de compétences cognitives
De nombreuses études ont démontré que la pratique des jeux vidéo peut stimuler la mémoire, l’attention, la réactivité et la prise de décision. En effet, les joueurs sont souvent amenés à résoudre des problèmes complexes, à élaborer des stratégies et à prendre des décisions rapides, autant de compétences qui peuvent être transférables dans la vie réelle.
L’importance d’une pratique équilibrée
Il est important de rappeler que, malgré les bénéfices potentiels, la pratique des jeux vidéo doit rester équilibrée et ne pas empiéter sur les autres aspects de la vie quotidienne. Comme pour toute activité, il est essentiel de maintenir un équilibre sain entre les loisirs, le travail, les relations sociales et le bien-être personnel.
Une industrie en pleine croissance
L’industrie du jeu vidéo continue de croître et de se diversifier, avec des titres et des genres adaptés à tous les âges et centres d’intérêt. Cette évolution offre de nouvelles opportunités pour les joueurs de développer leurs compétences et de s’engager dans des expériences enrichissantes et stimulantes.
En somme, les conclusions de l’étude menée par l’université d’Oxford viennent appuyer les bienfaits potentiels des jeux vidéo sur la santé mentale, tout en invitant à une pratique modérée et équilibrée.